Gérer les risques, c’est trouver l’équilibre entre sécurité et rentabilité. C’est un processus continu qui consiste à repérer vos faiblesses avant qu'elles ne soient exploitées, afin de réduire l'impact potentiel d'une attaque ou d'une panne.
La règle d'or ? Le coût de la protection ne doit jamais dépasser la valeur de ce que vous protégez.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Identifier les menaces : Qu'est-ce qui met votre activité en danger ? Cela va des attaques de hackers aux pannes matérielles, en passant par le vol de propriété intellectuelle ou la mauvaise image de marque.
Mesurer la gravité : Toutes les menaces ne se valent pas. Certaines peuvent stopper net votre entreprise, d'autres sont de simples nuisances. On évalue cela soit en argent (coût financier), soit en impact sur le fonctionnement quotidien (impact qualitatif).
Réagir : Face au risque, vous avez quatre choix : le supprimer (arrêter l'activité risquée), le réduire (installer des sécurités), le transférer (prendre une assurance) ou l'accepter (vivre avec).
Rester vigilant : La sécurité n'est jamais définitive. Vous devez surveiller en permanence l'efficacité de vos mesures et garder un œil attentif sur les risques que vous avez décidé d'accepter.
Pierre Ripoullé - Article du 10/12/2025 - Source : Cisco Networking Academy
Faire une évaluation des risques
Connaître la valeur de ce que vous protégez vous aidera à justifier les dépenses liées à la sécurité.
Créer une politique de sécurité
Créez une politique qui décrit clairement les règles de l'entreprise, les rôles professionnels, les responsabilités et les attentes des collaborateurs.
Mesures de sécurité physique
Restreindre l'accès aux salles de mise en réseau ainsi qu'aux emplacements des serveurs, avec des mesures d'extinction d'incendie.
Mesures de sécurité liée aux ressources humaines
Une vérification des antécédents doit être effectuée pour tous les employés.
Effectuer et tester des sauvegardes
Effectuez régulièrement des sauvegardes et testez la récupération des données à partir des sauvegardes.
Assurer les correctifs et les mises à jour de sécurité
Mettez régulièrement à jour le serveur, le client, ainsi que les systèmes d'exploitation et les programmes des périphériques réseau.
Utiliser le contrôle d'accès
Configurez les rôles et les niveaux de privilège des utilisateurs, ainsi qu'un système d'authentification rigoureux.
Tester régulièrement la réponse aux incidents
Employez une équipe responsable de la gestion des incidents et testez les scénarios de réponses urgentes.
Implémenter un outil de surveillance, d'analytique et de gestion du réseau
Sélectionnez une solution de surveillance de la sécurité qui s'intègre à d'autres technologies.
Déployer des périphériques de sécurité du réseau
Utilisez des routeurs de nouvelle génération, des pare-feu et d'autres appliances de sécurité.
Mettre en œuvre une solution de sécurité des terminaux complète
Utilisez des logiciels antimalware et antivirus spécifiques aux entreprises.
Former les utilisateurs
Former les collaborateurs aux procédures de sécurité.
Chiffrer les données
Chiffrez toutes les données sensibles de l'entreprise, notamment les e-mails.
Pierre Ripoullé - Article du 08/12/2025 - Source : Cisco Networking Academy
Activer le pare-feu
Il est nécessaire d'employer au minimum une forme de pare-feu (qu'il soit logiciel ou matériel via un routeur) afin de prémunir votre appareil contre les intrusions illégitimes. Ce dispositif doit rester actif et bénéficier de mises à jour fréquentes pour bloquer l'accès des pirates à vos informations privées ou liées au travail.
Installez un antivirus et un logiciel anti-espion
Les programmes nuisibles, comme les virus et les logiciels espions, ont pour but de s'introduire sans permission dans votre machine et vos fichiers. Dès qu'ils sont implantés, ces virus sont capables d'anéantir vos données et de réduire les performances de votre ordinateur. Ils ont aussi la capacité de s'emparer des commandes de votre machine pour envoyer des courriers indésirables via votre propre compte.
Les logiciels espions, eux, peuvent épier votre navigation, récolter vos données privées ou afficher des fenêtres publicitaires gênantes sur votre navigateur quand vous surfez. Afin d'empêcher ces désagréments, veillez à ne récupérer des programmes que depuis des sources Internet de confiance.
Toutefois, l'usage d'une solution antivirus reste indispensable pour assurer un niveau de sécurité supplémentaire. Cet outil, qui inclut fréquemment une fonction anti-espion, a pour mission d'examiner votre machine et vos courriels entrants pour repérer et éliminer les menaces. Garder ce programme à jour permet de défendre votre équipement contre les logiciels malveillants les plus récents.
Gérez votre système d’exploitation et votre navigateur
Les pirates informatiques cherchent constamment à exploiter les failles potentielles de votre système (tel que Microsoft Windows ou macOS) ou de votre logiciel de navigation (tel que Google Chrome ou Apple Safari).
Afin de sécuriser votre machine et vos fichiers, ajustez les options de sécurité de votre système et de votre navigateur sur un seuil moyen ou élevé. Procédez à la mise à jour de votre système d'exploitation, y compris vos navigateurs, et veillez à télécharger et appliquer fréquemment les correctifs et les patchs de sécurité fournis par les éditeurs.
Configurer un mot de passe
L'ensemble de votre matériel (routeurs, ordinateurs fixes ou portables, tablettes et téléphones) doit être verrouillé par un mot de passe pour bloquer toute intrusion. Il est impératif de chiffrer les données enregistrées, particulièrement celles qui sont critiques et secrètes. Vous devriez limiter le stockage sur vos appareils mobiles aux seules données indispensables, en prévision d'une perte ou d'un vol éventuel.
En cas de piratage d'un de vos appareils, les malfaiteurs pourraient accéder à l'intégralité de vos fichiers via vos services de stockage en ligne, tels que iCloud ou Google Drive.
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Pierre Ripoullé - Article du 05/12/2025
C’était la grande révolution de ces dernières années. Fini les embouteillages, bonjour le confort du domicile. Mais si le télétravail a apporté flexibilité et bien-être, il a aussi ouvert une brèche béante dans la forteresse numérique des entreprises.
Avant, vos données étaient bien au chaud, protégées par les murs (et les pare-feu) de vos bureaux. Aujourd'hui ? Elles transitent par des box internet familiales, des cafés et des ordinateurs portables parfois partagés avec le reste de la famille.
Pour les cybercriminels, c'est une aubaine. Voici les 4 principales menaces qui planent sur le travail à distance et comment les comprendre pour mieux s'en prémunir.
C'est la star incontestée des cyberattaques, et le télétravail a dopé son efficacité. Pourquoi ? Parce que la barrière psychologique a changé.
Au bureau, si vous recevez un email douteux du service comptabilité, vous pouvez lever la tête et demander à votre collègue : "C'est bizarre ce virement urgent, non ?". En télétravail, vous êtes seul face à votre écran. L'isolement réduit la vigilance collective.
Les scénarios classiques :
Faux emails de support technique demandant de "réinitialiser votre mot de passe VPN".
Fausses invitations Zoom ou Teams.
Faux documents RH urgents concernant "les nouvelles politiques de télétravail".
Le danger : Il suffit d'un clic distrait d'un seul employé pour installer un logiciel malveillant ou donner ses identifiants.
Le télétravail, c'est aussi parfois le travail "nomade" : dans un espace de coworking, un train ou le café du coin. Le problème ? Ces réseaux Wi-Fi publics sont souvent de véritables passoires.
Les attaquants peuvent utiliser des techniques de "Man-in-the-Middle" (l'homme du milieu). Imaginez une conversation entre deux personnes où une troisième personne invisible écoute tout et peut même modifier les messages.
Le risque : Sur un Wi-Fi non sécurisé, sans protection adéquate (comme un VPN), un pirate peut intercepter les données que vous envoyez à votre entreprise : mots de passe, fichiers clients, emails confidentiels.
À la maison, la frontière entre vie pro et vie perso s'estompe, et cela s'applique aussi au matériel.
Le scénario BYOD (Bring Your Own Device) non maîtrisé : L'employé utilise son ordinateur personnel (souvent moins sécurisé, sans antivirus pro) pour accéder aux serveurs de l'entreprise.
L'usage familial : L'ordinateur pro est prêté au petit dernier pour regarder des vidéos ou jouer en ligne le soir.
Le Shadow IT : Pour aller plus vite, les employés utilisent des outils non validés par la DSI (WeTransfer gratuit, WhatsApp, Google Drive perso) pour échanger des fichiers sensibles, car le VPN de l'entreprise est jugé "trop lent".
Le risque : La perte de contrôle totale sur où se trouvent les données de l'entreprise et comment elles sont protégées.
Le protocole de bureau à distance (RDP) est ce qui permet à un technicien de prendre la main sur votre ordinateur, ou à vous d'accéder à votre poste de bureau depuis votre canapé.
C'est une porte d'entrée critique. Les hackers scannent massivement internet pour trouver des connexions RDP mal protégées (mots de passe faibles, absence de double authentification).
Une fois entrés, ils déploient un Rançongiciel.
Ils chiffrent (verrouillent) toutes vos données.
Ils demandent une rançon (souvent en cryptomonnaie) pour vous rendre la clé.
De plus en plus souvent, ils menacent aussi de divulguer les données volées si vous ne payez pas (la double extorsion).
Le tableau peut sembler sombre, mais la sécurité en télétravail n'est pas une mission impossible. Elle repose sur une approche moderne : le "Zero Trust" (ne jamais faire confiance par défaut).
Voici les indispensables pour sécuriser votre structure :
Le VPN (Réseau Privé Virtuel) : C'est le tunnel chiffré obligatoire pour tout travailleur nomade.
L'Authentification Multi-Facteurs (MFA) : C'est LA mesure la plus efficace. Même si un hacker vole un mot de passe, il ne pourra rien faire sans le code reçu sur le téléphone de l'employé.
La séparation des usages : Fournir du matériel professionnel verrouillé sur lequel l'installation de logiciels tiers est bloquée.
La sensibilisation : L'humain est le premier rempart. Formez vos équipes à détecter le phishing.
Le télétravail n'est pas l'ennemi de la sécurité, il impose simplement une nouvelle discipline. La sécurité périmétrique (le château fort) est morte ; vive la sécurité de l'identité et du point d'accès.
Protégez vos collaborateurs où qu'ils soient, et votre entreprise restera sereine.
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Pierre Ripoullé - Article du 22/11/2025
L'intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner nos vies, et la cybersécurité ne fait pas exception. Mais comme tout outil puissant, l'IA est une arme à double tranchant.
D'un côté, elle offre aux hackers de nouveaux moyens, plus rapides et plus sophistiqués, pour mener leurs attaques. De l'autre, elle fournit aux experts en sécurité des boucliers plus intelligents et plus réactifs pour les arrêter.
Voyons comment cette "course à l'armement" technologique se déroule.
Les cybercriminels adoptent l'IA pour automatiser et "améliorer" leurs méthodes traditionnelles. L'IA agit comme un stagiaire malveillant, infatigable, qui apprend en permanence.
1. Des emails de Phishing (Hameçonnage) parfaits
Oubliez les emails truffés de fautes d'orthographe. Les modèles d'IA générative (comme ChatGPT) peuvent rédiger des emails de phishing sur-mesure et sans erreur, dans n'importe quelle langue.
Avant : "Cliquez ici pour gagner un prix !"
Avec l'IA : "Bonjour [Nom], suite à notre conversation sur LinkedIn à propos de [Sujet réel], voici le document dont nous avons discuté. Le mot de passe du ZIP est..." L'IA peut analyser les réseaux sociaux d'une cible pour créer un contexte crédible, rendant l'arnaque presque indétectable pour un œil non averti.
2. La création de "Deepfakes" pour l'ingénierie sociale
L'IA peut générer de fausses vidéos ou de faux enregistrements audio (deepfakes). Les criminels les utilisent pour des fraudes au président (CEO fraud).
Le scénario : Un directeur financier reçoit un appel audio de son PDG (dont la voix a été clonée par l'IA) lui ordonnant d'effectuer un virement "urgent et confidentiel" vers un compte inconnu. La pression et le réalisme de la voix suffisent souvent à tromper la victime.
3. Des malwares "polymorphes" et intelligents
Historiquement, les antivirus fonctionnent en reconnaissant la "signature" (un peu comme une empreinte digitale) d'un virus connu. L'IA permet de créer des malwares polymorphes : des virus qui modifient leur propre code à chaque fois qu'ils infectent une nouvelle machine.
Résultat : Le virus n'a jamais la même signature. Il devient invisible pour les antivirus traditionnels qui cherchent une menace déjà répertoriée.
4. La découverte de failles accélérée
L'IA peut être entraînée à "fuzzer" des applications, c'est-à-dire à leur envoyer des milliards de données aléatoires ou semi-aléatoires pour voir ce qui "casse". Elle peut ainsi découvrir de nouvelles vulnérabilités (Zero-Day) bien plus rapidement qu'un humain.
Heureusement, les "gentils" n'ont pas attendu. L'IA est notre meilleur atout pour analyser des volumes de données que le cerveau humain ne pourrait jamais traiter.
1. La détection des anomalies (UEBA)
C'est l'usage le plus puissant de l'IA en défense. L'IA apprend le comportement normal de votre réseau et de vos utilisateurs (on parle d'User and Entity Behavior Analytics).
Exemple : L'IA sait que "Comptable_Jean" se connecte toujours de 9h à 18h, depuis la France, et consulte les serveurs de facturation. Si le compte "Comptable_Jean" tente soudainement de se connecter à 3h du matin depuis la Russie et d'accéder aux serveurs de R&D, l'IA le signale instantanément comme une anomalie grave, même si le mot de passe est correct.
2. Le tri et la réponse automatisés (SOAR)
Les équipes de sécurité sont noyées sous des milliers d'alertes par jour. L'IA, via des plateformes SOAR (Security Orchestration, Automation, and Response), trie ces alertes :
Elle écarte les faux positifs.
Elle priorise les menaces critiques.
Elle peut même réagir automatiquement : par exemple, si une machine est infectée par un ransomware, l'IA peut la déconnecter du réseau en moins d'une seconde, avant que l'infection ne se propage.
3. Les filtres anti-phishing de nouvelle génération
Les mêmes IA qui écrivent les emails de phishing sont utilisées pour les détecter. Les filtres modernes (comme ceux de Gmail ou Microsoft 365) n'analysent plus seulement les mots-clés. Ils analysent le contexte, l'urgence ("Virement urgent !"), la réputation de l'expéditeur et des millions d'autres signaux pour déterminer si un email est une menace.
4. La "Threat Intelligence" (Analyse de la menace)
L'IA analyse des térabytes de données provenant du monde entier (forums du dark web, nouvelles attaques, etc.) pour identifier les nouvelles tendances et techniques des hackers. Elle permet de prédire la prochaine vague d'attaques avant même qu'elle n'arrive.
L'IA n'est pas "bonne" ou "mauvaise". C'est un catalyseur qui rend les attaquants plus rapides et les défenseurs plus intelligents.
Cette course à l'armement signifie que la cybersécurité n'est plus un jeu de murs et de châteaux forts (pare-feu). C'est devenu un jeu de renseignement, de vitesse et d'adaptation. Et dans ce nouveau jeu, l'IA est le meilleur co-pilote que les experts humains puissent avoir.
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Pierre Ripoullé - Article du 14/11/2025
Vos réseaux sociaux sont une mine d'or d'informations personnelles. Pour un simple inconnu, un recruteur curieux ou un cybercriminel, ce que vous partagez (même innocemment) peut être utilisé contre vous.
Heureusement, Facebook et Instagram (tous deux appartenant à Meta) proposent des outils pour verrouiller votre profil. Le problème ? Ces réglages sont souvent enfouis dans les menus.
Voici 5 réglages essentiels à vérifier et à activer aujourd'hui pour reprendre le contrôle de votre vie privée.
Pourquoi c'est vital : C'est la protection la plus importante de cette liste. Si un pirate vole ou devine votre mot de passe (ce qui est plus facile que vous ne le pensez), l'authentification à deux facteurs l'empêchera de se connecter. Il lui faudra un deuxième code, envoyé uniquement sur votre téléphone.
Sur Facebook : Paramètres et confidentialité > Paramètres > Sécurité et connexion > Authentification à deux facteurs.
Sur Instagram : Menu (trois lignes) > Paramètres > Sécurité > Authentification à deux facteurs.
Notre conseil : Utilisez une application d'authentification (comme Google Authenticator ou Authy) plutôt que le SMS. C'est plus sécurisé.
Pourquoi c'est vital : Par défaut, n'importe qui sur Instagram peut voir vos photos, vos vidéos et vos stories. En passant en "Privé", seules les personnes que vous approuvez peuvent voir votre contenu. Cela empêche des inconnus de collecter vos photos ou de suivre vos activités.
Pensez-y : Laisseriez-vous la porte de votre maison grande ouverte pour que tout le quartier puisse regarder à l'intérieur ? C'est ce que fait un compte public.
Sur Instagram : Menu > Paramètres > Confidentialité > Confidentialité du compte > Compte privé (activez-le).
Pourquoi c'est vital : C'est le réglage par défaut de tout ce que vous publiez. S'il est réglé sur "Public", le monde entier (y compris les moteurs de recherche) peut lire vos statuts et voir vos photos.
Vérifiez ce paramètre et réglez-le sur "Amis". Vous pourrez toujours décider de rendre une publication spécifique publique au cas par cas.
Sur Facebook : Paramètres et confidentialité > Paramètres > Confidentialité > Qui peut voir vos futures publications ? (Cliquez sur "Modifier" et choisissez "Amis").
Astuce bonus : Sur cette même page, vous trouverez l'option "Limiter l'audience des anciennes publications". En un clic, Facebook transformera toutes vos anciennes publications "Publiques" en "Amis uniquement".
Pourquoi c'est vital : C'est le réglage que peu de gens connaissent. Facebook suit ce que vous faites sur des milliers d'autres sites web et applications (sites d'achat, applications d'actualités, etc.), même lorsque vous n'êtes pas sur Facebook. Il utilise ces données pour vous cibler avec des publicités.
Vous pouvez (et devriez) dissocier cette activité de votre compte.
Sur Facebook : Paramètres et confidentialité > Paramètres > Vos informations Facebook > Activité en dehors de Facebook.
Ce qu'il faut faire :
Cliquez sur "Gérer votre activité en dehors de Facebook" (il vous demandera votre mot de passe).
Cliquez sur "Tout effacer" pour supprimer l'historique.
Cliquez sur "Gérer l'activité future" et désactivez "Activité future en dehors de Facebook".
Pourquoi c'est vital : Vous en avez marre d'être identifié sur des photos de concours frauduleux ("Gagnez un iPhone !") ou sur des photos peu flatteuses que vous ne voulez pas voir sur votre profil ?
Ce réglage vous permet d'approuver manuellement toute publication ou photo sur laquelle quelqu'un vous identifie avant qu'elle n'apparaisse sur votre journal (Facebook) ou votre profil (Instagram).
Sur Facebook : Paramètres et confidentialité > Paramètres > Profil et identification > Activez "Examiner les publications dans lesquelles vous êtes identifié avant qu'elles n'apparaissent sur votre profil ?".
Sur Instagram : Menu > Paramètres > Confidentialité > Publications > Approuver les identifications manuellement (activez-le).
La sécurité n'est pas un état, c'est une habitude. Prendre 10 minutes aujourd'hui pour vérifier ces 5 réglages simples vous évitera bien des problèmes demain. Vos données personnelles valent bien cet effort.
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Pierre Ripoullé - Article du 14/11/2025
Ne mordez pas à l'hameçon ! 🎣 7 signes pour démasquer un mail de phishing
Vous ouvrez votre boîte mail et là, un message urgent de votre banque. Ou peut-être un avis de livraison pour un colis que vous n'attendez pas. Avant de cliquer, respirez ! Vous êtes peut-être la cible d'une tentative d'hameçonnage (ou phishing).
Mais qu'est-ce que c'est ? C'est l'art, pour un cybercriminel, de se faire passer pour une entreprise ou une personne de confiance (votre banque, un service de livraison, les impôts, Netflix...) dans le but de vous soutirer des informations sensibles : mots de passe, numéros de carte bancaire, etc.
La bonne nouvelle ? Avec un peu d'entraînement, ces arnaques sont souvent faciles à repérer. Voici 7 indices qui doivent déclencher votre alarme interne.
C'est l'indice numéro 1. Les pirates sont doués pour imiter le nom de l'expéditeur (ex: "Service Client Netflix"), mais ils peinent à cacher l'adresse mail réelle.
Le vrai : service@netflix.com
Le faux : netflix@service-client-024.com ou support.netflix@gmail.com
Regardez toujours ce qui se trouve après le @. Si le nom de domaine (la partie domaine.com) vous semble bizarre, méfiance.
"Votre compte sera suspendu dans 24h", "Activité suspecte détectée", "Cliquez maintenant ou payez une amende".
Les pirates jouent sur la peur et l'urgence. Ils veulent vous faire paniquer pour que vous cliquiez sans réfléchir. Une vraie institution vous laissera toujours le temps de réagir et ne vous menacera jamais de la sorte par mail.
"Cher client", "Bonjour utilisateur", "Madame, Monsieur".
Les entreprises sérieuses chez qui vous avez un compte (comme votre banque) connaissent votre nom. Elles utiliseront un "Bonjour [Votre Nom]" ou "Cher Monsieur Dupont". Une salutation vague est un signal d'alarme majeur.
C'est le cœur de l'arnaque : le lien frauduleux. Le texte du lien peut sembler légitime (ex: "Cliquez ici pour vous connecter"), mais l'adresse de destination (l'URL) est tout autre.
L'astuce en or : Survolez le lien avec votre souris, sans cliquer.
Regardez dans le coin inférieur de votre navigateur (ou, sur mobile, faites un appui long sur le lien). Vous verrez l'adresse web réelle. Si elle ne correspond pas au site officiel (ex: connexion-banque.xyz au lieu de ma-banque.fr), ne cliquez surtout pas !
À moins que vous n'attendiez spécifiquement un fichier, n'ouvrez jamais une pièce jointe que vous n'avez pas sollicitée. C'est particulièrement vrai pour les fichiers .zip, .exe, ou même les documents Word (.docm) et PDF (.pdf) qui prétendent être une "facture" ou un "bon de commande". C'est souvent par là qu'arrivent les virus et les ransomwares.
"Vous avez gagné à la loterie !", "Un héritage de 2 millions vous attend", "Cliquez pour recevoir votre iPhone gratuit".
On aimerait tous que ce soit vrai, mais... non. Si une offre semble miraculeuse, c'est une arnaque. Point final.
Les services officiels ont des équipes de communication. Leurs messages sont (généralement) impeccables. Si le mail que vous recevez contient des fautes d'orthographe grossières, des problèmes de grammaire ou une mise en page bâclée (logos flous, couleurs étranges), c'est un signe que des amateurs sont à l'œuvre.
Ne cliquez sur rien. Ni sur les liens, ni sur les pièces jointes, ni sur le bouton "Se désinscrire" (cela confirme juste que votre adresse est active).
Ne répondez pas. N'engagez jamais la conversation.
Signalez-le. Utilisez le bouton "Signaler comme phishing" ou "Signaler comme indésirable" de votre messagerie.
Supprimez-le. Tout simplement.
Pas de panique, mais agissez vite.
Si vous avez juste cliqué sur le lien : Fermez l'onglet immédiatement. Lancez une analyse antivirus sur votre appareil.
Si vous avez saisi un mot de passe : Allez immédiatement sur le site officiel (en tapant l'adresse vous-même dans votre navigateur) et changez votre mot de passe. Activez l'authentification à deux facteurs si ce n'est pas déjà fait.
Si vous avez donné vos infos bancaires : Contactez votre banque immédiatement pour faire opposition.
En cybersécurité, le meilleur antivirus, c'est vous. Votre vigilance est la première ligne de défense. Prenez toujours quelques secondes pour analyser un mail avant de cliquer. Votre "vous" du futur vous remerciera !
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Pierre Ripoullé - Article du 13/11/2025
Source : PC Mag
À l'aube de 2026, la question de la sécurité numérique n'a jamais été aussi cruciale. Alors que les menaces se complexifient, le choix d'un antivirus fiable est la pierre angulaire de la protection de nos vies numériques. Si le marché est saturé d'options, deux noms retiennent particulièrement l'attention cette année pour leurs approches distinctes mais redoutablement efficaces : Bitdefender et Malwarebytes.
Alors, lequel est le "meilleur" ? Analysons les forces de ces deux champions.
Bitdefender continue de dominer le paysage des antivirus en 2025, s'imposant comme la référence en matière de protection autonome et complète. Après avoir régné en tant que meilleur produit de sa catégorie de 2020 à 2023, il maintient des standards de performance exceptionnels.
Une performance validée par les experts
La force de Bitdefender réside dans sa constance. Ses produits antivirus obtiennent des scores impressionnants dans toutes les catégories évaluées, oscillant entre 9,2 et 9,4 sur 10. Des solutions comme Bitdefender Antivirus Free et, surtout, Bitdefender Total Security (régulièrement "Choix de la Rédaction" de PC Mag) démontrent cette excellence.
Neil J. Rubenking, analyste de référence, souligne que « Bitdefender Total Security réussit régulièrement avec brio les tests des laboratoires indépendants ».
Ce qui distingue Bitdefender, c'est sa profondeur de protection. L'expert ajoute : « Outre une protection antivirus efficace, il intègre des couches spécifiques pour se défendre contre les exploits, les ransomwares et les traqueurs publicitaires. Son ensemble de fonctionnalités de sécurité supplémentaires surpasse certaines suites de sécurité complètes. »
Ce qu'en disent les utilisateurs
Cette performance en laboratoire se traduit par une confiance tangible chez les utilisateurs. « Je n'ai jamais été infecté en utilisant Bitdefender », note un participant à une récente enquête sur la satisfaction de PC Mag.
Idéal pour : Les utilisateurs recherchant une solution "installer et oublier" offrant la protection la plus complète et la mieux notée du marché, couvrant un large spectre de menaces.
Si Bitdefender est le bouclier, Malwarebytes est le scalpel. Historiquement connu comme le meilleur outil de désinfection (celui qu'on appelle à l'aide après une infection), Malwarebytes s'est transformé en 2025 en une solution de protection préventive à part entière, particulièrement douée contre les menaces que les autres ne voient pas.
L'expert des "Zero-Day" et des malwares évasifs
Là où les antivirus traditionnels se concentrent sur les signatures de virus connues, Malwarebytes excelle dans la détection comportementale et l'IA. Il est conçu pour traquer les menaces les plus récentes :
Ransomwares : Sa technologie anti-ransomware est réputée pour bloquer les tentatives de chiffrement avant qu'elles ne prennent vos fichiers en otage.
Exploits et Menaces "Zero-Day" : Il cible les vulnérabilités logicielles avant même qu'un correctif ne soit disponible.
Adwares et PUPs : Il est impitoyable avec les "programmes potentiellement indésirables" que les autres antivirus ignorent souvent.
Léger et Ciblé
Contrairement aux suites complètes qui peuvent parfois alourdir le système, Malwarebytes est loué pour sa légèreté et son faible impact sur les performances. Il se concentre sur une protection essentielle et rapide, ce qui en fait un favori pour ceux qui ne veulent aucun compromis sur la vitesse.
Sa philosophie est simple : arrêter les menaces sophistiquées que les protections traditionnelles, trop lentes à s'adapter, pourraient laisser passer.
Idéal pour : Les utilisateurs avertis, ceux qui recherchent une protection légère et ultra-réactive contre les menaces émergentes (comme les ransomwares), ou ceux qui ont besoin de nettoyer une machine déjà compromise.
En 2025, le "meilleur" antivirus dépend de votre profil :
Pour une tranquillité d'esprit totale et une protection maximale validée par les laboratoires, Bitdefender Total Security reste le choix de la raison. Il offre la couverture la plus large contre le plus grand nombre de menaces.
Pour une protection agile, rapide et spécialisée contre les menaces modernes et inconnues, Malwarebytes Standard est un concurrent de premier plan. Il est parfait pour ceux qui craignent spécifiquement les ransomwares et les malwares évasifs.
En résumé, vous ne pouvez pas vous tromper avec ces deux solutions. Bitdefender offre une sécurité globale et robuste, tandis que Malwarebytes brille par sa précision chirurgicale contre les menaces les plus récentes.
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Pierre Ripoullé - Article du 05/11/2025
Longtemps, les petites et moyennes entreprises se sont crues à l'abri des cybermenaces, pensant : "Nous sommes trop petits pour intéresser les pirates". C'est aujourd'hui le mythe le plus dangereux pour l'économie.
La réalité est que les TPE/PME sont des cibles de choix : elles sont perçues comme moins bien défendues que les grands groupes, tout en détenant des données précieuses (clients, bancaires, savoir-faire). Une cyberattaque, qu'il s'agisse d'un ransomware (rançongiciel) qui paralyse votre activité ou d'un vol de données qui détruit votre réputation, peut être fatale.
La cybersécurité n'est pas une option, ni un luxe réservé aux multinationales. C'est une nécessité vitale.
Voici les étapes essentielles pour bâtir votre défense, même avec des ressources limitées.
La technologie ne fait pas tout. La majorité des cyberattaques réussies commencent par une erreur humaine. Votre priorité absolue est la sensibilisation.
L'ennemi n°1 : Le Hameçonnage (Phishing) C'est la technique la plus répandue. Elle consiste à vous envoyer un e-mail (ou SMS) frauduleux qui imite un expéditeur légitime (banque, fournisseur, impôts, La Poste) pour vous inciter à :
Cliquer sur un lien malveillant.
Ouvrir une pièce jointe infectée (souvent une facture ou un devis).
Saisir vos identifiants sur un faux site.
Les bons réflexes à adopter (et à partager) :
Vérifiez l'expéditeur : Ne vous fiez pas au nom affiché, regardez l'adresse e-mail complète.
Ne cliquez jamais "en urgence" : Les pirates créent un sentiment d'urgence ("Votre compte sera bloqué", "Facture impayée"). Prenez le temps de réfléchir.
Méfiez-vous des pièces jointes : N'ouvrez pas un .zip, .exe ou un document Word/Excel vous demandant d'activer les "macros".
En cas de doute : N'utilisez pas le lien dans l'e-mail. Allez vous-même sur le site officiel de l'organisme concerné ou appelez votre interlocuteur habituel.
Si un pirate obtient votre mot de passe, il a les clés de votre entreprise.
Adoptez un gestionnaire de mots de passe : Oubliez les post-it et les fichiers Excel. Un gestionnaire (comme SecurePass de Bitdefender) crée et stocke des mots de passe longs, uniques et complexes pour chacun de vos services. Vous n'avez qu'à retenir un seul "mot de passe maître".
Activez l'Authentification Multi-Facteurs (MFA) PARTOUT : C'est la mesure de sécurité technique la plus importante. Le MFA (ou double authentification, 2FA) ajoute une deuxième couche de vérification après votre mot de passe. C'est généralement un code unique envoyé sur votre téléphone (via une application comme Google/Microsoft Authenticator, ou par SMS). Priorité absolue : Activez le MFA sur votre messagerie principale, vos comptes bancaires, vos logiciels de comptabilité et vos réseaux sociaux professionnels.
Les pirates exploitent les failles de sécurité connues dans les logiciels que vous utilisez tous les jours.
Faites vos mises à jour (immédiatement) : C'est gratuit et non négociable. Configurez les mises à jour automatiques pour :
Votre système d'exploitation (Windows, macOS).
Vos navigateurs (Chrome, Firefox, Edge).
Vos logiciels (Microsoft 365, Adobe, etc.).
Votre antivirus.
Installez les protections de base :
Un Antivirus/Antimalware : Utilisez une solution reconnue.
Un Pare-feu (Firewall) : Assurez-vous que le pare-feu de votre système d'exploitation et celui de votre box Internet sont activés. Ils filtrent le trafic entrant et sortant.
Sécurisez votre réseau Wi-Fi :
Changez le nom et le mot de passe administrateur par défaut de votre box Internet.
Utilisez un mot de passe Wi-Fi robuste (WPA2 ou WPA3).
Si possible, créez un réseau "Invités" séparé pour les visiteurs et les appareils personnels, afin qu'ils n'aient pas accès à vos ordinateurs professionnels.
Aucun système n'est infaillible. Votre entreprise doit pouvoir survivre à un incident majeur (ransomware, vol, incendie). Votre seule assurance-vie, ce sont vos sauvegardes.
Appliquez la règle du "3-2-1" :
3 copies de vos données importantes.
2 supports différents (ex: sur votre serveur + un disque dur externe).
1 copie hors site (ex: dans le cloud ou un disque dur stocké dans un autre lieu).
L'importance de la déconnexion : Contre les ransomwares, une sauvegarde connectée en permanence à votre ordinateur (comme une simple clé USB) sera chiffrée en même temps que le reste. Votre sauvegarde "hors site" ou votre disque dur externe doit être physiquement déconnecté après la copie.
Testez vos sauvegardes : Une sauvegarde qui n'a jamais été testée n'est pas une sauvegarde. Régulièrement, essayez de restaurer un fichier ou deux pour vous assurer que le processus fonctionne.
Protéger votre EI, TPE ou PME ne nécessite pas un budget colossal, mais de la rigueur et des bonnes habitudes. En vous concentrant sur ces quatre piliers (sensibilisation, accès, mises à jour et sauvegardes), vous réduisez drastiquement votre surface d'attaque et assurez la pérennité de votre activité face à une menace bien réelle.
Pierre Ripoullé - Article du 01/11/2025
Même les petites structures comme les Entreprises Individuelles (EI), Très Petites Entreprises (TPE) et Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont pleinement concernées par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) dès lors qu'elles traitent des données personnelles (clients, prospects, salariés, fournisseurs...).
Voici un aperçu de vos obligations principales, souvent simplifiées pour les petites structures.
Le RGPD repose sur 6 grands principes que vous devez appliquer à tout traitement de données personnelles :
Licéité, loyauté et transparence : Vous devez traiter les données légalement (ex: sur la base d'un contrat, du consentement, ou d'une obligation légale) et informer clairement les personnes concernées.
Limitation des finalités : Vous ne pouvez collecter des données que pour un objectif précis (ex: gérer les commandes, envoyer une newsletter) et ne pas les réutiliser pour autre chose sans nouvelle information ou consentement.
Minimisation des données : Vous devez collecter uniquement les données nécessaires à votre objectif. (ex: pas besoin de la date de naissance pour une simple newsletter).
Exactitude : Les données doivent être exactes et tenues à jour.
Limitation de la conservation : Vous devez fixer une durée de conservation (ex: 3 ans pour un prospect après le dernier contact) et ne pas garder les données au-delà.
Intégrité et confidentialité : Vous devez garantir la sécurité des données (protéger contre la perte, le vol, la destruction).
En pratique, ces principes se traduisent par les actions suivantes :
C'est votre document de bord pour prouver votre conformité.
L'obligation générale : Toute entreprise doit tenir un registre listant tous ses traitements de données (ex: "fichier clients", "gestion de la paie", "prospection").
💡 L'allègement pour les < 250 salariés : Si votre entreprise (EI, TPE, PME) compte moins de 250 salariés, vous n'êtes tenu de tenir ce registre que pour les traitements :
Qui ne sont pas occasionnels (ex: la gestion des clients ou des salariés, qui est permanente).
Qui présentent un risque pour les droits et libertés des personnes.
Qui portent sur des données sensibles (santé, origine ethnique, opinions politiques...).
En pratique : Vu que la gestion des clients et des salariés est rarement "occasionnelle", la plupart des TPE/PME doivent tout de même tenir un registre, même simplifié. La CNIL propose des modèles pour vous aider.
Vous devez être transparent. À chaque fois que vous collectez des données (via un formulaire, un contrat, un site web), vous devez informer la personne :
Qui vous êtes (votre identité).
Pourquoi vous collectez ses données (la finalité).
Sur quelle base légale (consentement, contrat...).
Combien de temps vous les gardez.
Quels sont ses droits (accès, rectification, suppression...).
Si les données sont transmises à des tiers (ex: un sous-traitant pour l'emailing).
Vos clients, salariés ou prospects ont des droits sur leurs données. Vous devez être en mesure de répondre à leurs demandes :
Droit d'accès : "Quelles données avez-vous sur moi ?"
Droit de rectification : "Mon adresse a changé, merci de la corriger."
Droit d'opposition : "Je ne veux plus recevoir votre newsletter."
Droit à l'effacement (ou "droit à l'oubli") : "Je veux que vous supprimiez mon compte client."
C'est une obligation essentielle. Vous devez mettre en place des mesures de sécurité adaptées aux risques que présentent vos traitements. Pour une TPE/PME, cela commence par des mesures simples :
Utiliser des mots de passe complexes et uniques.
Mettre à jour régulièrement vos logiciels et antivirus.
Chiffrer les données sensibles (ex: sur un ordinateur portable).
Contrôler qui a accès à quelles données (ex: seul le service RH accède aux données de paie).
Faire des sauvegardes régulières.
Si vous faites appel à des prestataires qui traitent des données pour votre compte (ex: service de paie, hébergeur de site web, solution d'emailing), vous devez :
Choisir des prestataires qui offrent des garanties suffisantes de conformité RGPD.
Signer un contrat (ou un avenant) qui définit clairement les obligations de chacun en matière de protection des données.
En cas de faille de sécurité (ex: piratage, vol d'ordinateur, perte d'une clé USB) entraînant une violation de données personnelles, vous devez :
Notifier la CNIL dans les 72 heures si la violation présente un risque pour les personnes.
Informer les personnes concernées si le risque est élevé.
Désigner un DPO (Délégué à la Protection des Données) : Ce n'est généralement pas obligatoire pour une TPE/PME, sauf si votre activité principale consiste en un suivi régulier et systématique de personnes à grande échelle ou si vous traitez des données sensibles à grande échelle.
Faire une Analyse d'Impact (AIPD) : Ce n'est obligatoire que si votre traitement de données est susceptible d'engendrer un risque élevé pour les droits et libertés (ex: vidéosurveillance à grande échelle, traitement de données de santé). La plupart des traitements courants d'une TPE/PME n'en nécessitent pas.
Pour vous aider, la CNIL propose de nombreux guides et outils spécifiquement destinés aux TPE/PME pour faciliter votre mise en conformité.
Retrouvez les solutions de Netyans pour sécuriser vos appareils et les données ici !
Pierre Ripoullé - Article du 31/10/2025
Que ce soit pour vous détendre devant un film dans un café ou pour rattraper votre série préférée à l'hôtel, l'utilisation d'un VPN (Réseau Privé Virtuel) est devenue un réflexe essentiel. Mais pourquoi cet outil est-il si crucial pour le streaming et la connexion aux réseaux Wi-Fi publics ? La réponse tient en deux mots : sécurité et liberté.
Un VPN agit comme un tunnel sécurisé et chiffré pour votre connexion Internet. Il masque votre véritable adresse IP (votre "adresse" en ligne) et la remplace par celle d'un serveur situé ailleurs dans le monde. Cette simple action a des conséquences majeures pour votre sécurité et votre accès au contenu.
Les réseaux Wi-Fi gratuits dans les gares, aéroports, hôtels ou cafés sont incroyablement pratiques, mais ils sont aussi notoirement peu sécurisés. Ils représentent un terrain de jeu idéal pour les individus malveillants.
Le principal danger d'un Wi-Fi public est que n'importe qui connecté au même réseau peut potentiellement "écouter" votre trafic. Sans protection, un pirate peut intercepter tout ce que vous envoyez ou recevez : mots de passe, identifiants bancaires, messages privés, etc.
La solution VPN : Un VPN chiffre l'intégralité de votre trafic Internet. Même si un pirate parvenait à intercepter vos données, il ne verrait qu'un flux d'informations codées, totalement illisibles et inutilisables. Vous créez une bulle de confidentialité autour de votre appareil.
Une technique de piratage courante est l'attaque du "jumeau maléfique" (Evil Twin). Un pirate crée un faux point d'accès Wi-Fi portant un nom crédible (ex: "WIFI_GRATUIT_HOTEL"). Si vous vous y connectez, le pirate voit absolument tout ce que vous faites en ligne.
La solution VPN : En activant votre VPN avant de vous connecter à un quelconque réseau, vous chiffrez votre connexion dès la première seconde. Même si vous vous connectez par erreur à un faux réseau, vos données restent protégées et chiffrées.
Le propriétaire du réseau Wi-Fi (le café, l'hôtel) peut lui-même surveiller votre activité, voir les sites que vous visitez et collecter ces données, souvent pour les revendre à des fins publicitaires.
La solution VPN : En masquant votre activité, le VPN empêche le fournisseur du Wi-Fi de savoir ce que vous faites en ligne. Il verra uniquement que vous êtes connecté à un serveur VPN, mais rien de plus.
L'autre utilisation majeure d'un VPN concerne l'accès aux contenus en ligne, notamment les plateformes de streaming vidéo.
Vous êtes en vacances à l'étranger et ne pouvez pas accéder au catalogue français de votre service de streaming habituel ? C'est ce qu'on appelle le géo-blocage. Les plateformes comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+ proposent des bibliothèques de films et séries différentes selon les pays, en raison des droits de diffusion.
La solution VPN : Un VPN vous permet de vous connecter à un serveur situé dans votre pays d'origine (ou n'importe quel autre pays). Pour la plateforme de streaming, tout se passe comme si vous étiez physiquement dans ce pays, vous donnant ainsi accès au catalogue correspondant. Vous pouvez, par exemple, vous connecter à un serveur aux États-Unis pour explorer le catalogue américain de Netflix, souvent plus fourni.
Avez-vous déjà remarqué que votre connexion ralentit mystérieusement le soir, pile au moment où vous lancez un film ? Il est possible que votre Fournisseur d'Accès à Internet (FAI) pratique le "bridage" (throttling). S'il détecte une activité gourmande en bande passante, comme le streaming 4K, il peut délibérément ralentir votre débit pour gérer son réseau.
La solution VPN : Puisque le VPN chiffre votre trafic, votre FAI ne peut plus savoir ce que vous faites. Il ne peut pas faire la différence entre du streaming, un jeu en ligne ou une simple navigation. Ne pouvant pas identifier votre activité, il ne peut donc pas la brider spécifiquement. Résultat : vous profitez d'une connexion plus stable et potentiellement plus rapide pour vos films.
Certains réseaux, comme ceux des universités, des bureaux ou même de certains hôtels, bloquent l'accès aux sites de streaming pour préserver la bande passante.
La solution VPN : En vous connectant à un serveur VPN, vous contournez ces restrictions locales. Le réseau ne voit qu'une connexion chiffrée vers un serveur externe et ne peut pas bloquer l'accès au service de streaming lui-même.
En résumé, utiliser un VPN est un petit geste pour une grande différence. Sur un Wi-Fi public, c'est votre bouclier de sécurité indispensable. Pour le streaming, c'est votre passeport numérique pour la liberté de contenu.
Retrouvez la sélection de Netyans des meilleurs VPN ici !
Pierre Ripoullé - Article du 29/10/2025
1. Le Phishing (et toutes ses variantes : Smishing, Vishing, Quishing)
Pourquoi c'est le numéro 1 : C'est la porte d'entrée la plus fréquente pour la quasi-totalité des autres cyberattaques, y compris les ransomwares et le vol d'identifiants.
Comment ça marche : L'attaquant se fait passer pour une entité de confiance (banque, service de livraison, administration fiscale, réseau social) pour inciter la victime à cliquer sur un lien malveillant ou à fournir des informations sensibles (mots de passe, numéros de carte de crédit).
Les variantes :
Phishing (Email) : Le classique email frauduleux.
Smishing (SMS) : La même attaque, mais par SMS (ex: "Votre colis a un problème, cliquez ici").
Vishing (Voix) : Usurpation d'identité par appel téléphonique, souvent en se faisant passer pour un support technique ou une banque.
Quishing (QR Code) : Une tendance en hausse. Un QR code apparemment anodin (sur un parcmètre, une affiche) redirige vers un site de phishing.
2. Les Arnaques à l'IA (Deepfakes et Ingénierie Sociale Augmentée)
Pourquoi c'est dans le top : C'est la menace la plus sophistiquée et en plus forte croissance. L'IA rend les arnaques traditionnelles exponentiellement plus crédibles.
Comment ça marche : Les attaquants utilisent l'IA générative pour créer de faux contenus hyper-réalistes.
Deepfakes Audio : Cloner la voix d'un dirigeant (PDG) pour appeler un service comptable et demander un virement urgent (fraude au président).
Deepfakes Vidéo : Créer de fausses interviews de personnalités publiques (ex: Elon Musk) vantant une arnaque à la cryptomonnaie.
Phishing amélioré : Rédiger des emails de phishing ciblés (spear phishing) dans un langage parfait, sans les fautes d'orthographe habituelles, en s'adaptant au contexte de la victime.
3. Les Rançongiciels (Ransomware)
Pourquoi c'est dans le top : C'est l'une des menaces les plus destructrices et les plus rentables pour les cybercriminels, ciblant aussi bien les particuliers que les multinationales et les hôpitaux.
Comment ça marche : Un logiciel malveillant, souvent introduit par un email de phishing (voir point 1) ou une faille de sécurité (RDP non sécurisé), chiffre tous les fichiers de la victime. Les attaquants exigent ensuite une rançon (généralement en cryptomonnaie) en échange de la clé de déchiffrement.
La double peine : De nombreux groupes (comme LockBit ou Cl0p) pratiquent la "double extorsion" : ils volent les données avant de les chiffrer et menacent de les publier en ligne si la rançon n'est pas payée.
4. L'Usurpation d'Identité et l'Ingénierie Sociale (ex: Faux Support Technique)
Pourquoi c'est dans le top : Cette attaque joue purement sur la psychologie humaine (peur, confiance, urgence) et reste redoutablement efficace.
Comment ça marche :
Arnaque au Faux Support Technique : Une fenêtre pop-up alarmiste ("VIRUS DÉTECTÉ !") ou un appel téléphonique prétend venir de Microsoft, Apple ou de votre FAI. Le faux technicien demande un accès à distance à votre machine (via AnyDesk, TeamViewer) pour "résoudre le problème". Il en profite pour voler des mots de passe ou installer un malware.
Arnaques aux Sentiments (Romance Scams) : L'attaquant crée un faux profil sur un site de rencontre, tisse un lien émotionnel pendant des semaines, puis invente une urgence (problème médical, billet d'avion pour venir voir la victime) pour demander de l'argent.
5. Les Arnaques à l'Investissement (Crypto, Trading et Faux Placements)
Pourquoi c'est dans le top : Elles visent directement le portefeuille de la victime avec des promesses de gains rapides et importants, causant des pertes financières souvent colossales.
Comment ça marche :
Fausses Plateformes de Trading : Des publicités sur les réseaux sociaux vantent un "robot de trading miracle" ou un "investissement garanti". La victime s'inscrit sur une plateforme qui ressemble à une vraie. Au début, de petits retraits sont autorisés pour mettre en confiance. Mais dès que la victime dépose une somme importante, les fonds sont bloqués et l'"investisseur" disparaît.
"Pig Butchering" (Tueur de cochon) : Une arnaque sophistiquée mêlant arnaque aux sentiments et faux investissement. L'attaquant (le "boucher") "engraisse le cochon" (la victime) en bâtissant une relation de confiance à long terme, avant de la convaincre d'investir tout son argent dans une fausse plateforme de cryptomonnaie qu'il contrôle.
Pierre Ripoullé - Article du 23/10/2025